Ropedress : La robe de corde
Matériel utilisé:
Le but de cette réalisation est de créer une robe-bustier
dont la partie haute sera une base de karada, la partie jupe étant,
elle, uniquement constituée d'un long lacet entièrement
libre dans ses oeillets. La soumise pourra marcher, s'asseoir,
s'allonger, danser, mais sera effectivement prisonnière de sa robe, et contrainte dans des postures féminines exagérées : cuisses maintenues serrées, petits pas, bras pliés et coudes le long du corps, poignets cassés... (oui, j'ai un faible pour la féminité forcée).
La corde utilisée dans
cet exemple est du chanvre de 6 mm.
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1). Assurez-vous que la soumise est chambrée et ne risque
pas de prendre froid, puis démarrez un karada classique
avec la corde de 20m, sans oublier les quelques noeuds sur le torse
et aux endroits exigés par la tradition...
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2). La corde passée entre les cuisses remonte au dos
pour se séparer.
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3). Les brins séparés viennent prendre une boucle au devant
pour former le premier diamant.
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4). Les deux brins viennent ensuite se rejoindre dans le dos,
et resserrer le V formé sur l'illustration 2).
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5). On ramène un brin de chaque côté pour venir former le diamant
supérieur.
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6). De nouveau, les brins séparés viennent se rejoindre dans
le dos.
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7). Petit rappel: on prépare ici une robe pour le bal
des soumises - pas celui des débutantes. Prenez cette fois-ci
les bras de votre douce en faisant quelques tours.
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8). Deux ou trois tours suffisent, où il est important de ne
pas serrer les bras.
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9). Suivant le principe de l'entrecroisement, on utilise chaque
brin séparément pour lui faire faire un tour sous les aisselles,
puis
un autre avant de revenir vers l'arrière.
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10). Vue de devant. A ce stade, afin de bien gérer la
tension, faites lever ses poignets à la belle avant de procéder
au serrage de l'entrecroisement, comme sur la photo ci-dessous:
bras fléchis, le
sang doit pouvoir circuler librement.
Ceci bien ajusté, faites un petit noeud par-derrière, entre le
bras et la taille, pour fixer le tout en place.
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11). Si tout s'est bien passé, vous devez obtenir une
longueur d'environ 5m. qui pendouille sous chaque bras. De chaque
côté,
séparément,
laissez cette longueur faire une grande boucle pendante puis ramenez
l'extrémité pour la nouer devant le bras correspondant.
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12) La longueur de la boucle formée précédemment doit correspondre
à deux fois la longueur de la jambe. La longueur au bout blanc qui
pend sur la photo ci-dessus représente l'excédent, et sera utilisé
ultérieurement.
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13) La boucle latérale va servir de rangée d'oeillets à notre
robe: nouez-là comme pour un karada, avec un écart d'environ 10
cm entre chaque noeud. Si vous avez bien estimé la longueur des
boucles, vous devez obtenir un résultat semblable à la photo présentée
ici, la dernière boucle touchant largement le sol.
Attention: veillez à ce que le noeuds des boucles gauches et droites
soient parfaitement symétriques, et assurez-vous que la double-corde
entre chaque noeud soit bien plate d'un pont à l'autre.
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14) Voilà. On peut maintenant procéder au lacage, qui va demander
une certaine patience. La station debout est bien plus épuisante
qu'il n'y paraît: invitez la soumise à s'asseoir ou s'allonger
un moment, pour ne pas transformer son plaisir en impatience.
Le lacet frontal sera constitué d'une corde de dix mètres, celui
du dos utilisera l'autre.
Lacez comme vous le feriez d'une paire de chaussures, en partant
du bas, en croisant la corde et en veillant à ne pas vriller les
boucles latérales: il est important qu'elles restent bien plates.
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15) Il est nécessaire de lacer devant - derrière simultanément,
si vous ne voulez pas transformer la robe en un tablier dont vous
ne comprendrez plus rien.
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16) Premier résultat du lacage, parvenu au haut de la jupe.
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17) Vue de derrière, le lacage de base étant réalisé.
A ce stade, vous devez obtenir deux brins sur le devant, constitués
par les deux extrémités du lacet frontal, et deux
autres derrière pour
le lacet du dos. À ceci s'ajoutent les deux brins blancs issus
de l'excédent commenté en 12) ci dessus.
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18) Fixez les extrémités du lacet frontal sur le devant du karada
comme bon vous semble (ici j'ai jugé approprié de créer un nouveau
diamant sur le mont de Vénus, par exemple).
Faites de même sur le derrière, puis occupez-vous d'ajuster la
partie jupe en réglant la tension comme bon vous semble (le but
n'est pas du tout de clouer les jambes de la soumise l'une à l'autre,
mais de les habiller), et en alignant convenablement les oeillets
des boucles latérales sur les jambes.
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19) Pliez les bras de la soumise, puis exploitez les extrémités
du lacet frontal pour fixer gentiment (sans serrer) ses poignets
à ses biceps : dans la mesure où la corde finira loin de ses mains, elle ne pourra pas s'en libérer de toute façon.
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20) Utilisez les extrémités du lacet de dos pour fixer les liens
ci-dessus en les entrecroisant. Complétez avec les deux brins blancs,
réglez la tension de sorte que la soumise se sente à l'aise, puis
nouez le tout à l'intérieur du bras, juste sous l'entrecroisement:
cet endroit lui sera inaccessible, si l'envie de se libérer lui
prenait.
Vous pouvez utiliser l'excédent de corde comme bon vous siéra -
j'ai ici terminé par quelques torsades sous les seins.
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21) Résultat final: la robe pend librement du bustier, la soumise
dispose ici d'un écart de 15 centimètres entre ses chevilles et
peut donc marcher, mais il lui est absolument impossible de sortir
de l'emprise de la robe.
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22) Vue de devant. Notez que la position des bras, pour aussi lâche
ou confortable qu'elle puisse paraître, est totalement imparable.
Idem des jambes: tant que les noeuds finaux - à l'intérieur
des bras - ne sont pas défaits, aucune chance de libérer les
gambettesde l'emprise de la jupe entravée.
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