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Symbole BDSM

Ropedress : La robe de corde


Matériel utilisé:

  • 2 cordes de dix mètres en six ou huit millimètres
  • 1 longueur de vingt mètres en six ou huit millimètres
  • 1 soumise à température ambiante
  • 2 heures de travail

Le but de cette réalisation est de créer une robe-bustier dont la partie haute sera une base de karada, la partie jupe étant, elle, uniquement constituée d'un long lacet entièrement libre dans ses oeillets. La soumise pourra marcher, s'asseoir, s'allonger, danser, mais sera effectivement prisonnière de sa robe, et contrainte dans des postures féminines exagérées : cuisses maintenues serrées, petits pas, bras pliés et coudes le long du corps, poignets cassés... (oui, j'ai un faible pour la féminité forcée).
La corde utilisée dans cet exemple est du chanvre de 6 mm.

 

Réalisation robe de corde

1). Assurez-vous que la soumise est chambrée et ne risque pas de prendre froid, puis démarrez un karada classique avec la corde de 20m, sans oublier les quelques noeuds sur le torse et aux endroits exigés par la tradition...

 

Corde entre les cuisses

2). La corde passée entre les cuisses remonte au dos pour se séparer.

 

Shibari sur corset

3). Les brins séparés viennent prendre une boucle au devant pour former le premier diamant.

 

Liens sur la taille

4). Les deux brins viennent ensuite se rejoindre dans le dos, et resserrer le V formé sur l'illustration 2).

 

Karada sur corset

5). On ramène un brin de chaque côté pour venir former le diamant supérieur.

 

Liens de poitrine

6). De nouveau, les brins séparés viennent se rejoindre dans le dos.

 

Immobilisation des bras

7). Petit rappel: on prépare ici une robe pour le bal des soumises - pas celui des débutantes. Prenez cette fois-ci les bras de votre douce en faisant quelques tours.

 

Corde sur les coudes

8). Deux ou trois tours suffisent, où il est important de ne pas serrer les bras.

 

Coudes fixés à la taille

9). Suivant le principe de l'entrecroisement, on utilise chaque brin séparément pour lui faire faire un tour sous les aisselles, puis un autre avant de revenir vers l'arrière.

 

Bras fixés le long du corps

10). Vue de devant. A ce stade, afin de bien gérer la tension, faites lever ses poignets à la belle avant de procéder au serrage de l'entrecroisement, comme sur la photo ci-dessous: bras fléchis, le sang doit pouvoir circuler librement.
Ceci bien ajusté, faites un petit noeud par-derrière, entre le bras et la taille, pour fixer le tout en place.

 

Coudes shibarisés

11). Si tout s'est bien passé, vous devez obtenir une longueur d'environ 5m. qui pendouille sous chaque bras. De chaque côté, séparément, laissez cette longueur faire une grande boucle pendante puis ramenez l'extrémité pour la nouer devant le bras correspondant.

 

Naissance de la jupe

12) La longueur de la boucle formée précédemment doit correspondre à deux fois la longueur de la jambe. La longueur au bout blanc qui pend sur la photo ci-dessus représente l'excédent, et sera utilisé ultérieurement.

 

Fond de robe de soumise

13) La boucle latérale va servir de rangée d'oeillets à notre robe: nouez-là comme pour un karada, avec un écart d'environ 10 cm entre chaque noeud. Si vous avez bien estimé la longueur des boucles, vous devez obtenir un résultat semblable à la photo présentée ici, la dernière boucle touchant largement le sol.
Attention: veillez à ce que le noeuds des boucles gauches et droites soient parfaitement symétriques, et assurez-vous que la double-corde entre chaque noeud soit bien plate d'un pont à l'autre.

 

Lacage de la robe

14) Voilà. On peut maintenant procéder au lacage, qui va demander une certaine patience. La station debout est bien plus épuisante qu'il n'y paraît: invitez la soumise à s'asseoir ou s'allonger un moment, pour ne pas transformer son plaisir en impatience.
Le lacet frontal sera constitué d'une corde de dix mètres, celui du dos utilisera l'autre.
Lacez comme vous le feriez d'une paire de chaussures, en partant du bas, en croisant la corde et en veillant à ne pas vriller les boucles latérales: il est important qu'elles restent bien plates.

 

Jupe entravée

15) Il est nécessaire de lacer devant - derrière simultanément, si vous ne voulez pas transformer la robe en un tablier dont vous ne comprendrez plus rien.

 

Ropedress - lacage

16) Premier résultat du lacage, parvenu au haut de la jupe.

 

Hobble skirt

17) Vue de derrière, le lacage de base étant réalisé. A ce stade, vous devez obtenir deux brins sur le devant, constitués par les deux extrémités du lacet frontal, et deux autres derrière pour le lacet du dos. À ceci s'ajoutent les deux brins blancs issus de l'excédent commenté en 12) ci dessus.

 

haut de la ropedress

18) Fixez les extrémités du lacet frontal sur le devant du karada comme bon vous semble (ici j'ai jugé approprié de créer un nouveau diamant sur le mont de Vénus, par exemple).
Faites de même sur le derrière, puis occupez-vous d'ajuster la partie jupe en réglant la tension comme bon vous semble (le but n'est pas du tout de clouer les jambes de la soumise l'une à l'autre, mais de les habiller), et en alignant convenablement les oeillets des boucles latérales sur les jambes.

 

Emprisonnement des bras

19) Pliez les bras de la soumise, puis exploitez les extrémités du lacet frontal pour fixer gentiment (sans serrer) ses poignets à ses biceps : dans la mesure où la corde finira loin de ses mains, elle ne pourra pas s'en libérer de toute façon.

 

Féminité forcée...

20) Utilisez les extrémités du lacet de dos pour fixer les liens ci-dessus en les entrecroisant. Complétez avec les deux brins blancs, réglez la tension de sorte que la soumise se sente à l'aise, puis nouez le tout à l'intérieur du bras, juste sous l'entrecroisement: cet endroit lui sera inaccessible, si l'envie de se libérer lui prenait.
Vous pouvez utiliser l'excédent de corde comme bon vous siéra - j'ai ici terminé par quelques torsades sous les seins.

 

Entrave assurée

21) Résultat final: la robe pend librement du bustier, la soumise dispose ici d'un écart de 15 centimètres entre ses chevilles et peut donc marcher, mais il lui est absolument impossible de sortir de l'emprise de la robe.

 

Robe de corde
22) Vue de devant. Notez que la position des bras, pour aussi lâche ou confortable qu'elle puisse paraître, est totalement imparable. Idem des jambes: tant que les noeuds finaux - à l'intérieur des bras - ne sont pas défaits, aucune chance de libérer les gambettesde l'emprise de la jupe entravée.
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